Alors que j'étais en train de rouler sur ma moto, je ne pouvais m'empêcher de dire que j'avais fait la pire de toutes les erreurs en allant dans ce bard miteux ce soir. J'avais fait tellement d'erreur depuis que j'y étais allé. La première était d'avoir suivit les conseils d'un pseudo ami qui n'avait même pas daigné venir. Enfin il en payerait les conséquences et j'imaginais déjà le malin plaisir que je prendrais à le lui faire payer. Et puis, je m'étais ennuyé, n'ayant rien à faire. Quoique la suite était encore pire. Je m'étais battu avec un vieux pervers qui devait avoir l'âge de mon père. Enfin se battre n'était peut-être pas le mot le plus approprié car techniquement, j'avais été le seul à frapper, le pauvre n'avait même pas été capable de se défendre. Une chose était sûre c'est qu'il avait du avoir bien mal car je n'y étais pas allé de main morte. J'avais frappé de toutes mes forces et plusieurs fois d'ailleurs. Je m'imaginais dans quel état il devait se trouver maintenant. Heureusement qu'il était encore vivant. A l'instant où je l'avais vu approcher trop près de Sunee et bien j'avais été envahit d'une rage incontrôlable j'aurais pu le tuer si quelqu'un ne m'avait pas arrêter. Après, j'avais été mis à la porte du bar et ils ne devaient vraiment pas savoir qui j'étais pour me mettre à la porte de cette manière. Et puis, la pire des choses qui pouvaient arriver se produisit. Sunee était arrivé et tout avait dérapé, je m'étais montré trop gentil, j'avais dévoilé une part de moi que je cache à tout le monde. Vous savez, toutes ses choses qui font de vous quelqu'un d'humain dans un monde dépourvu d'humanité. Et puis j'avais eu cette idée folle, la convaincre que je pouvais être un gars bien. Je la détestais car elle m'obligeait à être différent, parce que je ne pouvais m'empêcher d'apprécier sa compagnie alors que je devais la haïr pour tout ce qu'elle était. Détester quelqu'un que l'on apprécie s'est assez dure mais c'est ce qui se passait en moi. Je me haïssais d'apprécier à ce point sa compagnie. Mais j'avais cédé. Je l'avais amené jusqu'à ma moto et je me souvenais encore de la tête qu'elle avait faite. Sans doute était-elle vraiment surprise de me voir sur un tel engin. Elle s'était délicatement installée derrière et puis je lui avais doucement bandé les yeux. Elle devait apprécier le contact du tissu avec sa peau. En effet, je lui avais mis ma douce écharpe en soie que j'avais dans le coffre de ma moto et il n'y avait sur terre un tissu plus doux que celui-là. Je mettais mis à mon tour sur la moto tout en lui disant d'avoir confiance en moi. Elle s'était accroché à moi et j'avais démarrer. J'allais vite mais je n'exagérait pas parce que je savais qu'elle était derrière et que lui faire du mal était la dernière chose que je voulais.

Nous étions ensuite arrivé au lieu dit, celui où je pourrais vraiment lui montrer qui je suis. Je n'avais toujours pas enlevé son bandeau alors que je venais de me garer. La raison c'est que je voulais lui faire la surprise jusqu'au bout. Pour avoir plus de facilité pour la faire rentrer à l'intérieur du lieu, je la pris dans mes bras. Et puis comme cela, elle ne savait pas où nous étions. Puis une fois à l'intérieur, je la posai sur un banc avant de lui enlever ses chaussures. Je regardais la pointure, c'était du 7 et je me dirigeais alors vers les rangées de patins pour en prendre à sa taille puis à la mienne. Je me demandais si elle était capable de savoir où nous étions mais j'espérais que non. Je lui mis délicatement ses patins avant de mettre les miens. Je ne parlais pas. Je voulais garder la surprise jusqu'à la fin. Mes patins aux pieds, j'essayais de la porter chose qui n'était pas des plus aisées. J'ai bien faillit tomber plus d'une fois mais lorsque je fus sur la glace tout cela fut fini. J'avais toujours été un pro sur celle-ci, je patinais depuis mon plus jeune âge alors j'étais comme un poisson dans l'eau. Je la tenais toujours dans mes bras et lorsque je fus au centre de la glace, je la lâchais tout doucement pour qu'elle arrive sur la glace. J'enlevais son foulard lui tenant les mains. Il y avait cette patinoire qui était entièrement pour nous deux. Etant un habitué j'en avais les clés. Je la regardais tout sourire tenant encore ses jolies mains et la regardant droit dans ses magnifiques yeux.

« Tu voulais que je te surprenne en te montrant quelque chose de moi que tu ne connaissais pas. Voilà, tu es servie là, tu as devant toi une facette de moi que peu de monde connaît ou alors ils ont tout simplement oublié cette facette. Alors, surprise Sunee ? »

Pendant le voyage en moto, je ne pouvais pas m'empêcher de pensé à la surprise qu'il allait me faire, je me demandais ce qu'un garçon comme lui pouvait bien cacher. Quel serait son endroit préféré, je me disais que ça devait être sa chambre ou un truc du genre, mais j'aimais croire que l'endroit était plus fantastique, du genre une cachette dans un arbre. J'adorais cette idée, une petite maison qu'il aurait construite avec sont père étant jeune. Ou bien, se retrouver près d'un lac dans un petit chalet en bois rond ou l'on pourrait sentir la forêt. Ça serait romantique et confortable. Ou, une visite dans un musé d'art, en plein milieu de la nuit alors qui n'y avait personne. Alors peut-être que cette idée me ferait changer d'opinion sur lui. Ce n'était pas le genre musé. J'étais complètement perdu dans mes pensée mon cœur battait à 100 milles à l'heure. Je pouvais même sentir le sien battre à travers son torse. Il battait aussi fort que le mien sinon plus. Je m'accrochais à lui le plus fort possible. Ça avait beau être une moto, mais les yeux bandés ça donnait une sacrée adrénaline. Il ne roulait pas tellement vite, il ne voulait surement pas qu'on se blesse tous les deux, mais je pouvais quand même ressentir la sensation du vent sur mon corps et à vrai dire j'adorais cette sensation, c'était la toute première fois que je faisais un tour de moto de toute ma vie. Je me sentais redevenir une enfant, je me sentais redécouvrir le monde. Je pouvais voler laissé mes émotions volé avec. Et même de là, je pouvais sentir l'odeur de son parfum. J'adorais son odeur, à vrai dire, je n'avais jamais senti une odeur aussi bonne. Tout ça me méprisait complètement, je ne voulais ressentir ce que je ressentais pour lui. Je voulais que tout s'arrête-là. Je voulais me réveiller et me dire que je n'avais que rêvé. Je le détestais car il me faisait oublier la raison. Il me faisait faire des choses aussi imprévisibles les unes des autres. Je n'ai jamais été impulsive mais il me rendait impulsive c'était plus fort que moi quand j'étais avec lui. J'avais surtout peur, car le changement me faisait peur. J'avais peur de changer complètement car j'étais à ses côté. Pourquoi il avait fallu que j'aille à ce foutu bar toute seule de toute façon. Pourquoi est-ce qu'il avait fallut qu'il la protège comme il l'avait fait ? Et pourquoi voulait-il me montrer cet endroit ? Tout ça m'intriguait beaucoup.

Je senti la moto s'arrêter. Je souriais plus le mystère durait plus mon cœur battait fort et plus je me sentais bien. Je me demandais, bien sure, pourquoi, il tenait à ce que je garde le bandeau si longtemps. Puis, il me prit dans ses bras surement pour pas que simplement en marchant je découvre l'endroit mystère. Il m'assit sur banc et enleva mes chaussures, je trouvais ça étrange mais je m'en fichais, je le lassais faire. Va savoir ce qu'il faisait. Il me posa doucement sur la glace et ôta mon bandeau. J'avais encore les yeux clos. Je les ouvris et j'ai découvert un endroit que j'adorais, une patinoire. Je me sentais bien, parce que toute jeune je faisais du patinage artistique. J'ai dû arrêter à cause d'une blessure au genou et je n'étais quasiment jamais retournée sur une patinoire depuis car étant jeune j'avais peur de me recasser quelque chose d'autre. Pourtant maintenant, j'avais grandi et je n'avais plus peur, c'est que je n'avais jamais vraiment eu l'idée dit retourné. C'était un de mes endroits préféré, mais peu de personnes le savaient. Je suis pratiquement sure qu'il n'en savait rien. Je me sentais dans mon élément ici, tout comme lui visiblement. Nous avions la patinoire pour nous deux pouvions être libre de patiner comme bon nous semble. J'étais émerveillé comme une enfant qui viendrait de se rendre compte qu'elle était à Walt Disney. J'avais les yeux pleins d'eau. Comment s'en le savoir aurait-il pu me faire autant plaisir.

« Tu voulais que je te surprenne en te montrant quelque chose de moi que tu ne connaissais pas. Voilà, tu es servie là, tu as devant toi une facette de moi que peu de monde connaît ou alors ils ont tout simplement oublié cette facette. Alors, surprise Sunee ? »

Je me dirigea vers lui puis alla le serrer fort dans mes bras le sourire aux lèvres et le regarda dans les yeux avant de plonger mon regard dans les siens.

« Merci. »

Pour une fois ce merci était vraiment sincère. Je n'avais même pas eu le temps d'ajouté un mot qu'elle avait quitté ses bras pour aller faire une vrille dans les airs. Il n'allait surement pas comprendre pourquoi elle agissait ainsi mais en la voyant patiner comme elle patinait, il ne pouvait pas, ne pas voir qu'elle avait fait du patinage artistique au par avant. Aucun amateur n'aurait réussi une telle chose.

Pourquoi est-ce que j'étais venu ici ? Parce qu'elle voulait que je la surprenne. Ce n'était pas dans mon habitude de vouloir surprendre les gens, de vouloir leur montrer un peu plus que ce qu'ils pensaient de moi. Alors, pourquoi est-ce que je l'avais aujourd'hui ? Pourquoi est-ce que ce soir je l'avais emmené ici ? Dans ce lieu qui renfermait tant de choses pour moi. La réponse était qu'il n'y en avait aucune, c'était tout bonnement impossible de savoir pourquoi j'avais fait cela. La seule chose que je pouvais faire maintenant c'était d'assumer d'avoir fait entrer quelqu'un dans mon univers secret. J'étais presque sûr d'avoir fait une erreur en le faisant mais il y avait quelque chose d'étrange avec Sunee, c'est qu'elle m'obligeait à dévoiler une part de moi que je cachais aux yeux du monde. Vous savez, les êtres que l'ont dit sans coeur ne le sont pas tous mais il faut se forger une sorte de carapace d'enveloppe si l'on veut avoir une chance de survivre ici bas. J'avais donc dévoilé une partie secrète de moi, quelque chose que peu de monde savait, certes j'avais fait partie de l'équipe de Hockey du lycée mais entre venir ici pour l'amusement où pour le plaisir il y avait une différence. J'avais couché et j'étais sorti avec un grand nombre de fille et pourtant je n'étais jamais venu accompagné ici. Jamais aucune de ses filles n'avait vu cet endroit secret sans doute parce qu'aucune d'entre elle ne voyait l'intérêt de patiner. Les filles précieuses n'aiment pas le froid, devoir porter des bonnets et des gants. Enfin ce soir j'étais loin d'avoir la tenue adéquate puisque j'avais ma veste et une chemise assez légère. Il faut dire qu'il faisait toujours chaud à Los Angeles. Enfin j'étais une habituée donc je n'allais pas avoir froid ici. Je pourrais même venir torse nu que je n'attraperais pas la crève et puis même si je l'avais ça ferait juste deux trois jours sans sorties et sans filles dans mon lit. Trois ou quatre jours sans frasques et paillettes, sans avoir cette impression de devoir être ce que l'on attend de moi. Ne plus être un robot qui obéit à tout ce que l'on veut qu'il fasse, cela pourrait être tellement bien mais ce n'était pas mon cas. Comme le répétait souvent mon père j'avais un nom et il fallait que je me comporte en conséquence.

Je venais d'enlever le bandeau de ses yeux et je me demandais bien comment elle allait réagir. Il y avait de fortes chances qu'elle ne s'attende pas à venir ici et je la comprenais d'ailleurs. Personne ne savait que j'aimais venir ici. Je voulais voir sa réaction surtout que j'avais d'une certaine façon quelque chose à lui prouver que je n'étais pas un si mauvais gars que cela. Enfin pour vraiment le prouver, je devrais encore faire des efforts et j'avais envie de les faire. C'était tellement étrange de se trouver en compagnie de Sunee, j'avais envie de faire ses choses qui m'horripilaient d'habitude. La vie pouvait être étrange parfois, je me détestais d'apprécier sa compagnie mais je n'arrivais pas à rompre ce contact avec elle. Je la regardais et je voyais dans ses yeux quelque chose de bizarre comme si elle était plus que contente d'être venue ici. J'avais l'impression de me trouver en compagnie d'une petite enfant qui voyait pour la première fois l'étendue glacée et qui trouvait cela plus que magnifique. Je souriais en voyant sa réaction du moins sa première réaction. Et puis j'avais parlé et là tout avait changé. Je m'attendais à ce qu'elle me réponde quelque chose, qu'elle me dise que je l'avais surprise ou même une réplique un peu méchante mais qu'elle me dise quelque chose. A la place elle fit quelque chose à laquelle je ne m'attendais pas. Elle me prit dans ses bras et ce contact était tellement bon, vraiment trop bon. Je restais bouché-bée, ne sachant pas du tout comment agir. Elle se trouvait dans mes bras, me souriait, me regardait dans les yeux et me disait merci. Je ne comprenais pas vraiment ce qui était en train de se passer.

« Euh et bah euh de rien. »

Voilà la seule chose que j'avais pu répondre un petit de rien. C'était pathétique mais qu'est-ce que je pouvais répondre de plus ? Tout ce qu'elle venait de faire me surprenais alors comment je pouvais être comme d'habitude quand tout ce qui se passait n'était pas comme d'habitude. Je n'aurais jamais dû l'emmener ici. Tout allait changer maintenant et cela me faisait peur. J'étais toujours complètement perdu pendant que Sunee était partie sur la glace. A sa façon de patiner, j'étais sûr qu'elle avait l'habitude d'être sur la glace. Chose qui d'un côté me faisait plus que plaisir. Et puis elle fit une vrille. La j'étais sûr qu'elle avait dû en faire plus qu'en amateur. Moi tout ce qui était saut ce n'était pas vraiment mon truc, je me déplaçais à mon tour sur la glace avec une vitesse assez élevée avant de venir près de la demoiselle. Je devais parler mais c'était dur de parler de soit alors j'allais lui poser des questions, tellement plus facile que d'avoir ses choses sur soit.


« Ce n'est pas la première fois que tu patines pas vrai ? »

Nous étions tous les deux en train de patiner sur la patinoire. Moi, je faisais plein de truc artistique au milieu de la glace. Et, lui, il tournait autour de moi très vite. On avait lair de vrai petit enfant souriant qui jouait dans un carré de sable. Je tourbillonnais dans tous les sens. Je faisais des vrilles et de saut que seule une vraie patineuse savait faire. Je s'amusais beaucoup ça faisait longtemps que j'en avais pas fait. À vrai dire sa me manquait beaucoup, j'aurais du recommencer plus tôt à en faire. J'adorais ressentir le froid sur mes joues. La plus part des filles n'aurait pas apprécié la patinoire, surtout le fait qu'il fasse froid, mais moi, différentes des autres, j'adorais cette fraicheur. Elle me donnait envie de bougé pour me réchauffer. Bien sure je le regardais me tourné autour du coin de l'œil. J'arrivais plus à le comprendre au fond de lui. Il aimait la glace comme moi, c'était un peut comme mon âme soeur. Au moins nous avions un seul et minime point commun tous les deux. Je dois l'avouer ce soir j'appréciais sa présence. Jamais au par avant j'aurais pu penser qu'un jour il me ferait sourire comme aujourd'hui. Grace à lui j'avais redécouvert ce qu'était les joies du patinage. Qui aurait cru qu'un jour nos chemins se serait croisés nous qui était de véritable adversaire au par avant. Il me faisait sourire, j'avais l'impression de rêver, j'étais aux anges. Par contre, je me doutais qu'il se demanderait pourquoi j'agissais ainsi. Je l'avais quand même remercié et prit dans mes bras totalement sobre et sincèrement. Plus je le regardais patiner plus il me donnait envie de lui. Bien que je ne veuille absolument pas me l'avouer. Va savoir pourquoi nous avions cette attirance l'un pour l'autre, mais elle était bien présente. Il s'arrêta de faire des ronds et se dirigea vers moi. J'arrêta aussi allant vers lui lentement. Je pouvais sentir mon cœur battre à cent mille à l'heure simplement parce qu'il approchait. Nous étions près l'un de l'autre et je le regardais toujours avec le sourire. Pourtant avant, quand je le regardais, je n'avais pas se sourire.

« Ce n'est pas la première fois que tu patines pas vrai ? »
« Nah, en faite si je t'ai pris dans mes bras et que je t'ai remercié tout à l'heure. C'est que tu m'as refait redécouvrir l'une de mes passions. Je faisais du patinage artistique étant jeune. Tu as devant toi la championne junior 95 de patinage artistique. Je me suis blessée 1 an plus tard. Je suis tombé sur mon genou pendant une répétition. Mon docteur m'avais dit de ne plus en faire pour ne pas empirer mon genou. Je n'en avais pas refait depuis et c'est grâce à toi que je me fais cette joie. C'était pour ca le merci et c'était sincère. Je ne crois pas que c'était ta première fois à toi aussi n'est ce pas ? »

De toute façon pourquoi est-ce que je lui racontais ma vie. Il s'en fichait probablement que j'aille fait du patinage artistique. Il se fichait probablement de moi point. Puis je continuais à le regarder dans les yeux. C'est vrai qu'il avait des beaux yeux. Je craquais à chaque fois que je les voyais. Je me demandais pourquoi est-ce qu'il m'avait amené ici ? Qu'est ce qui faisais de cet endroit précis un endroit unique et merveilleux à ses yeux. Il fallait bien que je lui pose la question un jour, ce que je fis.

« Je veux savoir Fiz, qu'est ce qui fait de la patinoire un endroit si spécial à t'es yeux ? Pourquoi est-ce que si c'est si spécial et que ca me ferait avoir une autre opinion de toi ? Je t'ai vu Fiz, tu souriais en patinant, t'avais l'air heureux. Je me demande pourquoi tu partage ca avec moi. Je ne compte pas à t'es yeux. Je suis une fille que t'a rencontré dans un bar alors que t'était bourré, que ta remarqué car elle était seule comme une folle. Je ne suis pas importante, alors pourquoi l'avoir tu fait ? »

Ces questions m'intriguaient vraiment. Pourquoi avoir partagé un secret avec moi. Il devait bien y avoir une raison non ? Je n'étais pas folle au point de croire qu'il avait fait ca comme par hasard. Je parie qu'aucune de ses barbies ni étaient venue. De toute façon, elle n'arrêterait pas de se plaindre de la température.

Tout ce qui se passait était tellement étrange comment elle et moi pouvions tourner sur cette glace pendant plus de 10 minutes maintenant comme si nous étions amis. Amis, ce n'était pas vraiment le mot qui pouvait désigner ce que nous étions. Au fond, qu'est ce qu'il y avait entre nous ? Nous n'étions pas du même monde, elle était pauvre et j'étais riche. J'étais populaire et elle et bien elle était normale. Elle était douce et j'étais arrogant. On n'avait aucun point en commun alors pourquoi est-ce que nous étions là à patiner tous les deux comme si c'était la chose la plus normale à faire ? J'étais complètement perdu même si je ne laissais rien paraître car tout ce qui était en train de se passer était tellement différent et sans doute unique. Devant Sunee, j'étais quelqu'un d'autre, quelqu'un de plus humain sans doute. Mais je savais au fond de moi que cela ne durerait pas que sortit de ce lieu où il n'y avait qu'elle et moi je ne pourrais pas être le même. Je ne pourrais pas être ce garçon protecteur, assez gentil et attentionné. Ce n'était pas moi du moins pas l'image que je donnais de moi dans ce monde. Il est sans doute impossible de changer vraiment quelqu'un même si avec la douce demoiselle je voulais être quelqu'un de meilleure. C'était étrange j'étais partagé entre mon envie d'elle et d'être avec elle et celle de rester moi-même. Je m'imaginais la tête de mes parents si je leur amenais Sunee à dîner. Les piques de ma mère et ses remarques plus que désobligeante et mon père avec ses regards méprisant. Cela serait tout bonnement impossible. Alors, il fallait que je profite de ce moment entre elle et moi car il ne durerait pas que ses instants de bonheur ne seraient malheureusement que très éphémère. J'étais comme une sorte de Cendrillon qui avait une permission de quelques heures pour sembler être quelqu'un de différent. Alors, j'allais profiter de chaque instant dans ce monde différent car je m'en rappellerais sans doute toute ma vie. Je la regardais patiner tout en entendant sa réponse qui me fit sourire. C'était tellement étrange que ce lieu est autant d'importance pour elle et moi. Je continuais de courir sur la glace tout en répondant à ses questions.

« Et bien si je m'étais attendu à avoir dans mes bras la championne junior de patinage artistique de 95 je t'aurais encore mieux accueillit. Quant à toi tu as devant toi le capitaine de l'équipe du hockey du lycée pendant plus de 3 années de suite. J'aurais bien aimé continuer à l'université mais je n'y suis jamais allé alors je viens ici pour profiter de la glace qui d'une certaine façon me manque beaucoup. Enfin, tu ne t'attendais sûrement pas à ce que Fizgeral, ce garçon que tu hais tellement soit le genre de type à venir si souvent patiner que le propriétaire lui a donné un double des clés ? »

Qu'est ce qui me prenait, pourquoi je lui disais que je venais ici aussi souvent ? Pourquoi est-ce que je n'arrivais pas à faire comme si de rien n'était. J'étais complètement perdu et j'avais tellement peur des conséquences que pouvait avoir ce qui se passerait entre nous ce soir. Je ne comptais nullement coucher avec elle, je n'y avais même pas pensé. Je n'arrivais malheureusement pas à voir Sunee comme je voyais les autres filles et cela était d'une certaine manière la pire chose qu'il pouvait m'arriver car cela voulait tout simplement dire qu'elle me paraissait différente. Et une chose était sûre c'est que ce n'était nullement une bonne chose qu'elle soit différente des autres. Je la regardais droit dans les yeux tout en l'entendant parler et une chose était sur c'est que jamais je ne me serais attendu à ce qu'elle pose ce genre de question. Et puis, je n'avais aucune idée de ce que je pourrais bien lui répondre. Si je lui disais la vérité sur certaines choses cela pourrait tout changer. Et il y avait des questions dont je n'étais moi-même pas sûr des réponses. Je la regardais tout en continuant de patiner et en osant nullement répondre à ce qu'elle m'avait dit.

« C'est simple, ici je ne suis pas Fizgeral Adonis Walkfield, ici je suis simplement Fiz, un mec qui adore patiner. Ici personne ne me connaît, ne me juge, personne essaye de prendre des décisions à ma place. Ici je ne suis une image, je suis moi. Enfin je ne sais même pas pourquoi je te dis tout cela car tu dois totalement t'en moquer. Ce lieu est sans doute tellement important pour moi parce qu'ici il n'y a que de la glace pas toutes ses autres choses telles que la richesse ou la popularité. Ici je peux être un bon gars. Je ne sais pas pourquoi je t'ai amené ici, sans doute parce que tu n'es pas comme toutes ses filles que je côtoie. Tu n'as sûrement pas peur de te casser un ongle ou d'avoir les cheveux trop raide. Et puis, je me vois mal venir ici avec le genre de fille avec qui je traîne, elles préfèrent les bans solaires aux patinoires glacées. Je crois qu'au fond, il n'y a pas vraiment de raison juste que ce soir c'est une soirée différente et que pendant quelques heures toi et moi ne devront pas être le méchant garçon et la gentille fille. »

Je m'éloignais sentant que j'en avais vraiment trop fit et me demandant ce qu'elle allait bien pouvoir penser de tout cela. J'avais d'un certain côté peur de ce qu'elle allait me répondre. Alors, je m'étais remis à patiner, allant de plus en plus vite, levant les yeux aux ciels pour ne pas voir où j'allai. Malheureusement c'était une mauvaise chose car si j'avais regardé, je n'aurais pas patiner sur mon écharpe et je ne me serais pas cassé la figure au bout milieu de la piste. Je devais être beau comme cela. Une chose était sûre c'est qu'une soirée comme cela ne se reproduirait pas un grand nombre de fois.

Une seule soirée et tout avait changé. Il était devenu plus humain. Il est devenu comme les gars avec qui j'avais l'habitude de sortir. Il était si méchant et arrogant et la si gentil et souriant. J'adorais le nouveau Fizgeral, vous savez, celui que je m'méprisais et que je détestais plus que tout au monde. Après tout il avait peut-être un bon fond. C'était la première fois que je le voyais sourire, je veux dire, aussi sincèrement. Il avait un beau sourire je dois dire et ça lui allait à ravir. J'ai toujours cru qu'il serait toujours le pauvre type qu'il était avant, mais il m'a prouvé que je pouvais avoir tord. Je me demandais cependant, combien de temps ça durerait. Si la prochaine fois que nous verrons, il redeviendra l'homme que je détestais. À vrai dire ce soir je faisais comme si ça n'avait pas d'importance. Je voulais vivre chaque minute intensément. Je regardais Fiz' et il me faisait sourire. Sa seule présence me faisait être heureuse. Si vous m'auriez dit que j'aurais agi ainsi quelques heures au par avant, je vous aurais ri au visage, mais maintenant c'était devenue presque normal. Faut croire que j'avais une bien meilleure opinion de lui, mais la question était est-ce que ca va durer ? Mon cœur me disait oui, mais ma tête elle, elle n'arrêtait pas de me hurler que ça n'allait qu'être une soirée. Malgré tout ce qui pourrait ce passé par la suite je me rappellerai toujours de cette soirée-là comme un moment magique en sa compagnie. C'était l'une des rare fois ou il me voyait sourire, ou nous sourions mutuellement. Ou nous nous amusions simplement ensemble oubliant le reste du monde. C'était simplement magique.

« Et bien si je m'étais attendu à avoir dans mes bras la championne junior de patinage artistique de 95 je t'aurais encore mieux accueillit. Quant à toi tu as devant toi le capitaine de l'équipe du hockey du lycée pendant plus de 3 années de suite. J'aurais bien aimé continuer à l'université mais je n'y suis jamais allé alors je viens ici pour profiter de la glace qui d'une certaine façon me manque beaucoup. Enfin, tu ne t'attendais sûrement pas à ce que Fizgeral, ce garçon que tu hais tellement soit le genre de type à venir si souvent patiner que le propriétaire lui a donné un double des clés ? »

« Ah bon, je suis sure que t'aurait bien aimé aller a l'université en Hockey, mais pourquoi tu ne l'as pas fait pourtant je te vois bien joueur de Hockey tu pourrais être dans la NLH. Tu serais bien avec un uniforme professionnel. Tu pourrais porter la coupe Stanley. T'aurais dû poursuive ton rêve. Je t'imaginais pas comme ça non mais t'es mieux que ce j'aurais pensé. En fait je t'aime bien comme tu es la maintenant. »

Comment ne pas aimer la personne qui se trouvait devant moi, si gentil et si beau. Ok, oui peut-être je n'aurais pas du lui dire que je l'aimais bien. Il fallait que j'arrête un peu d'écouté mon cœur, que j'écoute un peu ma tête. Je me contentais de lui sourire, mais ce sourire voulait tout dire. J'adorais maintenant être à ses côtés. J'attendais sa réponse patiemment.

« C'est simple, ici je ne suis pas Fizgeral Adonis Walkfield, ici je suis simplement Fiz, un mec qui adore patiner. Ici personne ne me connaît, ne me juge, personne essaye de prendre des décisions à ma place. Ici je ne suis une image, je suis moi. Enfin je ne sais même pas pourquoi je te dis tout cela car tu dois totalement t'en moquer. Ce lieu est sans doute tellement important pour moi parce qu'ici il n'y a que de la glace pas toutes ses autres choses telles que la richesse ou la popularité. Ici je peux être un bon gars. Je ne sais pas pourquoi je t'ai amené ici, sans doute parce que tu n'es pas comme toutes ses filles que je côtoie. Tu n'as sûrement pas peur de te casser un ongle ou d'avoir les cheveux trop raide. Et puis, je me vois mal venir ici avec le genre de fille avec qui je traîne, elles préfèrent les bans solaires aux patinoires glacées. Je crois qu'au fond, il n'y a pas vraiment de raison juste que ce soir c'est une soirée différente et que pendant quelques heures toi et moi ne devront pas être le méchant garçon et la gentille fille. »

Il reparti patiner et je n'eus le temps de lui répondre. Je le regardais patiner autour de mon immobile. J'attendais qu'il arrête de patiner. Pourtant ça me semblait irréel pourquoi est-ce que s'il était si gentil d'habitude, il devait devenir la personne qu'il projetait au monde entier. Pourquoi se sentait-il obligé de se tenir avec des filles si superficielles ? Pourtant je ne crois pas que sa vraie nature soit si agressive et méchante. J'avais envie de lui répondre qu'il m'avait prouvé que ce n'était pas un mauvais garçon mais un homme qui gagne à être connu. Un homme que j'aimais bien après tout. Lorsqu'il tomba je patinas vite vers lui. J'avais peur qu'il lui soit arrivé quelque chose de mal. Puis je m'assis à côté de lui.

« Sa va Fiz, sa va ?»

Quand il me répondit que si elle lui donna sa réponse à ce qu'il lui avait dit pendant qu'il était assit et qu'il serait obligé de m'écouter.

« Tu m'as fait peur ! Et puis tu sais quoi Fiz' ? J'aime bien la personne que t'es aujourd'hui. J'aime bien Fiz'. Disons que je crois que tu devrais être comme ça plus souvent, la raison est simple, ici t'es sincère t'es vrai, t'es pas une de ses personne que je m'éprise parce qu'ils sont riche et populaire. Et non je m'en moque pas Fiz'. Ça me fait même plaisir que tu m'es amené. Je croit même que tu m'aimes bien toi aussi. Tu m'aimes bien pas vrai ? »

Je m'en voulais de tout ce qui était en train de se passer. Je m'en voulais de cette soirée parce que je savais malheureusement que demain tout aura changé. Je n'étais pas un mauvais gars au fond mais je devais l'être, je ne pouvais pas l'être. Je ne pouvais pas me montrer doux et attentionné, je ne pouvais pas me permettre d'avoir toutes ses qualités car les seules choses que ça ferait c'est me rendre faible. Je ne pouvais pas me permettre de l'être, j'avais abandonné tellement de choses pour en être où je suis. Il y a des années, je rêvais d'aller dans la NHL ou encore aller parcourir le monde en tant que journaliste. Mais malheureusement, je n'avais pas pu être ni l'un ni l'autre. Cela m'aurait sans doute changé mais je devais me conformer à ce que l'on voulait de moi et cela n'était autre que d'être le garçon qui fera perdurer un nom même si pour cela il doit sacrifier la plupart des choses auxquelles il croit. J'étais heureux et je souriais en compagnie de Sunee et d'une certaine manière je m'en voulais d'agir ainsi. Je savais que demain serait un jour totalement différent et que je ne pourrais plus apprécier sa compagnie, que je ne pourrais sans doute plus l'apprécier. J'étais dans un monde totalement différent du sien, je vivais d'or et de paillettes et elle de gentillesse et de bonté. Deux mondes sans doute trop opposés pour se comprendre. Je la regardais patiner et je souriais de voir sa grâce, la déconcertante qu'elle avait à mettre un pied devant l'autre. On aurait dit que pour elle la glace était comme le sol sans doute l'un des seuls points que nous avions en commun. Je l'écoutais parler de sa si douce voix et ce qu'elle dit me déconcerta. Sans doute parce que d'une certaine manière elle avait touché un point sensible en moi. L'un de mes petits secrets que je gardais vraiment cacher, un de mes plus grands regrets. J'avais choisie à l'époque d'écouter mon père plutôt que de poursuivre dans la voie que j'aimais. Puis elle me fit sourire me disant que j'étais mieux que ce qu'elle pensait de moi. D'une certaine manière c'était vrai, je lui montrais une partie de tous ses bons côtés que je ne montrais à personne parce que je ne pouvais pas me montrer ainsi dans la vie de tous les jours. Je le savais que ce soir était une occasion unique de montrer qui j'étais au fond de moi et que ça ne se reproduirait sans doute jamais.

« Tu sais que tu es déconcertante, tu découvres des choses sur moi que j'ai essayé de cacher à la plupart des gens. J'aurais pu y aller, j'aurais pu continuer dans cette voie, j'ai même eu des propositions de quelques équipes qui m'auraient sans doute amener à rentrer plus tard dans la NHL. Mais tu sais dans sa vie on ne poursuit jamais ses rêves car la vie n'est pas ainsi. Je n'ai pas eu le choix, je n'ai même pas fini mes études de journalismes, je suis entré à mes 21 ans dans l'une des sociétés que contrôle mon père. Je n'ai pas vraiment eut le choix, j'ai dû suivre ses ordres. Tout le monde n'a pas la chance de suivre ces rêves. En tout cas merci de me trouver mieux que tu ne le pensais. Je ne suis pas le salaud que l'on croit mais on ne peut pas être gentil dans ce monde. Enfin dans le mien. »

Il y avait un brin de colère dans ma voix, quelque chose qui marquait ma rage contre moi-même d'avoir suivit ses ordres et de ne pas avoir suivi mes rêves. Alors, je patinais de plus en plus vite pour essayer de vider ma tête, je lui avait répondu, une fois de plus même si j'avais cette rage qui commençait à monter en moi. Cela pouvait paraître plus que stupide de s'en vouloir mais c'est ce qui était en train de se passer. Je m'en voulais d'avoir été si faible, d'avoir raconté tellement de choses chez moi, d'apprécier chaque instant passé en sa compagnie et pleins d'autres choses qui avaient deux personnes en commun soit il s'agissait de Sunee soit il s'agissait de mon père et dans les deux cas cela ne me rendait nullement heureux. Je mettais donc mis à patiner de plus en plus vite et ma tête commençait même à me tourner. Et ce fut à cet instant que je commis une faute irréparable, j'allai tellement vite et tomber sur quelque chose à cette vitesse n'allait avoir que pour seule conséquence ma triste chute. J'avais l'habitude de chuté sur la glace surtout quand j'étais beaucoup plus jeune alors j'avais de moins en moins mal. Par contre, je soufrais assez de mon bras mais il n'étais sans doute pas cassé ou fouler, il faut dire que je venais de faire un véritable vol plané. Je restais donc étendu sur la glace froide ne voulant qu'une seule chose enlevée toute cette rage de ma tête et rester ainsi m'aidait d'une certaine manière. J'aurais même aimé me retrouver torse nu pour sentir le froid sur la peau plus que brûlante. Je sentis tout à coup quelqu'un s'approcher de moi et qui n'était autre que Sunee. Elle paraissait complètement paniquée et cela me fit sourire de la voir si inquiète pour moi. Je n'avais pas de grandes blessures même si j'aurais vraiment pu me faire mal.

« Ouai, ne t'inquiète pas pour moi, je vais bien j'ai juste un peu mal au bras mais ça va aller ne t'inquiète pas pour moi. »

Je lui souriais pour qu'elle arrête de s'inquiéter même si j'étais presque sûr que d'une certaine manière cela ne l'aiderait pas à être moins paniqué. Au contraire, elle serait plutôt du genre à paniquer davantage pensant que ce sourire pouvait cacher plusieurs choses. Et puis, elle s'était remise à parler et d'une certaine manière ce qu'elle venait de me dire était plus qu'étrange. Sunee, venait de me faire que d'une certaine manière et bien elle m'aimait enfin je ne savais pas de qu'elle manière mais cela paraissait plus qu'étrange. Enfin c'était surtout sa dernière phrase qui me perturbait davantage. Elle était sûre que je l'aimais bien alors que je n'en étais même pas sûr moi-même. J'appréciais sa compagnie mais de là à dire que je l'appréciais il y avait une grande différence alors pourquoi est-ce que j'avais une si grande envie de l'embrasser ?

« Sun, je suis désolé je ne voulais pas te faire peur. Mais tu sais que je ne pourrais pas être comme cela très souvent, je ne peux pas être ce Fiz sympa, c'est impossible dans le monde dont je fais partie. Je dois être arrogant, orgueilleux et toutes ses choses qui font qui font que tu pourrais me mépriser. Je ne peux pas être ce gentil Fiz en public ou autre part c'est impossible. J'euh, je ne sais pas quoi te répondre Sun, j'aimerais te dire que je t'aime bien mais ici tout est différent, il n'y a que toi et moi pas le monde extérieur et ici je t'apprécie plus que bien. »

Je la regardais droit dans ses yeux et sans vraiment comprendre ce qui me prenait, je m'étais ma main dans la sienne avant de doucement me relever de la glace pour me retrouver assis. Et lorsque ce fut le cas, ma main parcouru son visage avant de la rapprocher encore et encore de moi. Avant de finir par lui donner un doux et délicat baiser sur ses tendres lèvres. Dès que je me rendis compte de ce que je venais de faire, je rompis ce contact presque à regret. Je n'osais plus la regarder droit dans les yeux.

« Je suis désolé, je n'aurais jamais dû t'embrasser, je ne sais pas ce qui m'a pris. »