On croit tout savoir de moi dès qu’on me voit. On croit que je suis une autre de ces blondes qui ne croient qu’en la mode et qu’au bien matériels. Que je suis une petite idiote et que j’adore être en amour et dépendre de l’autre. Au contraire, je n’aime rien de tout ceci. L’amour, je peux passer mon tour. Il n’arrête pas de se moquer de moi de toute façon et quand on se moque de moi, je me bats à mon tour. C’est comme cela que je suis. J’ai un mauvais caractère, j’ai ma façon de parler, de penser et d’agir. Je n’ai jamais été populaire, je n’ai jamais été celle sur qui on se fiait pour être présidente de l’école parce qu’elle a de beaux cheveux et qu’elle serait capable de nous donner la chance d’avoir le droit de se maquiller en cours. Non, j’étais celle qui se battait réellement pour les droits des élèves mais dont tout le monde se foutait complètement parce que je n’étais qu’une fille tout simplement folle. Même mon copain de l’époque se foutait bien de ce que je pouvais penser. Fizgeral, il était tout le contraire de moi, encore aujourd’hui je ne comprends pas pourquoi je suis sortit avec moi. Il fume alors que je déteste les fumeurs, il est superficiel alors que je déteste les superficiels, aucun point en commun rien, le sexe, disons qu’à l’époque, ce n’était pas vraiment fameux, mais il était jeune et certainement sans beaucoup d’expérience. J’avais 16 ans et lui aussi, nous sommes plus grands aujourd’hui, et même si à l’époque quand on se parlait on se lançait des répliques, rien de toute cela n’a changer aujourd’hui. Par moment, nous arrivons à avoir une conversation, ça c’est quand il arrête de parler de truc qui ne m’intéresse pas et qui ne sont pas superficiels. Par exemple, s’il me parle de température, il sait très bien que je vais me laisser emporter et lui dire que c’est par sa faute avec tout les trucs en plastiques qu’il achètent, et qu’il ne recycle tout simplement pas. Je n’y peux rien, je suis une combattante pour la planète !

Une belle journée, encore une autre où il faisait chaud et où toute les filles portaient leur petite short trop courtes qui montraient la majorité de leur fesses. Les mecs qui eux, sont rivés sur cela bien sûr, et moi, qui porte mes jeans avec mon t-shirt, je me fou bien de ce que les autres peuvent penser. Mes cheveux sont légèrement bouclés, oui je m’occupe de mes cheveux, mais je ne passe pas deux heures à les arranger contrairement à ma chère sœur. Je me fou de mon apparence, elle est loin d’être importante pour moi. Une blonde s’avance vers moi alors que je sors à peine de mon véhicule. Beaucoup trop de maquillage, elle me fait presque peur, elle ressemble à un clown alors !

- Excuse moi, tu n’aurais pas l’heure ?
- T’as une montre tu sais. Tu regardes les aiguilles, la plus petite te dit l’heure et la grande les minutes.
- … ?
- Midi, trente-cinq. Apprends à lire, ou bien, ahh trop facile de faire des blagues à ton sujet.

Parfois, je dois apprendre à me contrôler et ne pas dire tout ce que je pense des autres. Ce serait beaucoup trop facile. Je ne pris pas la peine de m’assurer que la porte de mon auto était verrouillé puisque de toute façon, seule moi était capable de l’ouvrir. J’avais cette auto depuis la fin du lycée, et elle roulait toujours aussi bien, malgré les quelques problèmes avec la porte ! Il fallait mettre un pied sur la porte, tirer de toutes ses forces pour débloquer la porte et finalement être capable de l’ouvrir. Pour le reste, elle est comme neuve ! Je rentra donc dans la pâtisserie, une grande ligne d’attente. J’espère qu’une fois arrivée à la caisse il restera encore mes muffins aux chocolats. Mes préférés, ils sont servis encore chauds lorsqu’on arrive au bon moment et ils sont délicieux. Heureusement pour moi, il n’y avait que des jeunes femmes dans leurs petits shorts trop courts. Aucune chance qu’il ne commande quelque chose d’aussi calorique que mon muffin peut l’être ! Un jeune homme fait son entré dans la pâtisserie et se dirige immédiatement vers la caisse, c’est quoi ? Il n’a pas compris le principe de la ligne d’attente ?

- Hey, la ligne va jusqu’à la porte, retournes là-bas, force moi pas à te faire retourner moi-même. Ce n’est pas pour rien qu’il y a des règles idiot !

C’est fou ce que par moment le monde n’arrivent pas à agir comme de vrais êtres humains. En le regardant bien, je ne fus presque pas surprise de le voir ici. Fizgeral, mon ex, lui couper une ligne d’attente, presque pas nouveau il l’a toujours fait. Aujourd’hui, malheureusement, il ne le ferait pas !

Ce matin j'étais complètement en retard, chose qui m'arrivait assez souvent d'ailleurs. Malheureusement aujourd'hui je ne pouvais absolument pas me permettre d'être en retard. La raison ? Et bien simplement parce que si je manquais ce rendez-vous j'aurais droit à des remontrances de la part de mon père et surtout je ferrais prendre un gros client à la société dans laquelle je travaillais. Mon job ce n'était pas vraiment le job de ma vie, je ne l'avais pas vraiment choisi. J'aurais pu faire un tas d'autres choses continuer sur ma lancée de journaliste comme j'avais fait ses études. Lorsque j'avais quitté l'école secondaire je n'avais eu qu'une seule envie partir sur ma propre voie et faire des études de journalismes, choisir ma propre voie d'une certaine façon. Malheureusement cela n'avait pas duré longtemps, je n'avais pas eu le temps de faire toutes mes années d'études mon père guidant une fois de plus ma vie chose à laquelle j'étais malheureusement habitué. J'étais donc entré dans l'une des sociétées qu'il investissait même si je n'étais pas la personne la plus efficace. En effet, mes journées de boulots non jamais été des plus remplies, à ne pas faire ce que je voulais et bien j'ai décidé d'en faire le minimum. Combien de fois, je n'ai pas passer des heures dans des boites ou des bars au lieu de travailler sur certains dossiers. D'ailleurs, j'étais même devenu un certain expert pour enlever les sous-vêtements des mannequins. La plupart des filles que la boite engageait où pas pour des couvertures, des séances photos où autre venaient dans mon lit. Voilà le seul amusement que j'avais dans un travail que je détestais celui de pouvoir toucher à toutes les créatures qui passaient. Souvent c'était même elle qui venait à moi. Tout cela me semblait drôle sur le moment de pouvoir profiter de mon statut et d'une certaine manière, cela faisait du bien de se sentir puissant. Est-ce que j'aurais préféré être journaliste ? Sans doute mais on ne choisit pas sa vie, ni où l'on va naître. Dans un autre monde j'aurais pu parcourir le monde à la recherche du moindre scoop mais dans celui-ci je n'étais qu'une sorte de faire-valoir qui s'amusait plus qu'il ne travaillait.

Je me trouvais donc dans ma voiture roulant beaucoup plus rapidement. Si un policier me voyait j'allais sans doute avoir une grosse amande mais mon père ne me dirait rien car ça serait de sa faute. En effet, c'était de sa faute si je devais aller à ce stupide rendez-vous avec je ne sais quel investisseur qui veut faire partie de notre agence. Enfin une chose que je n'aimais pas comme d'habitude. En plus je n'avais pas dormi chez moi, j'avais trop bu et je m'étais trouvé dans le lit de je ne sais quelle fille qui avait bu un peu avec moi. On avait couché ensemble, j'avais pri une douche et je ne lui avais même pas dit au revoir j'étais parti sans rien dire, c'était ma façon d'agir. Le problème que j'avais maintenant c'est que j'avais vraiment faim et que je ne pouvais pas me permettre de m'arrêter chez moi. Lorsque je vis la boulangerie du coin de la rue et bien je ne pouvais faire autrement que de m'arrêter même si cela voudrait dire perdre encore un peu de temps. Je n'allais pas me laisser mourir de faim quand même. Malheureusement la file était plus qu'énorme alors je n'avais pas vraiment d'autre choix que de passer devant tout le monde. De toute façon de ce que je voyais de la file, il n'y avait personne qui se plaindrait d'attendre quelques secondes supplémentaires. Les filles étaient toutes du genre à ne pas se plaindre si un beau gosse leur passaient devant. Malheureusement pour moi une voix se fit entendre, une voix que je connaissais assez bien ce qui dans le cas présent n'était nullement une bonne chose. Ce qu'elle venait de me dire ne me donnait qu'une seule envie faire le contraire de ce qu'elle voulait. C'est sans doute pour cela que je faisais semblant de ne pas l'avoir écouté et je me mettais juste devant elle. De ce que je savais, elle adorait vraiment les muffins au chocolat et ils n'en restaient plus que deux ce qui me faisait d'autant plus rire

« Bonjour je voudrais cette mini tarte, deux muffins à la cerise et puis mettez-moi vos deux derniers muffins au chocolat. Je connais quelqu'un qui les adore plus que n'importe quoi. »

La jeune femme me donna le prix des délicieuses choses que j'avais commencé et dès que je fut servi, je sortis de la boulangerie un sourire triomphant sur mon visage tout en me demandant qu'elle serait la réaction de ma si chère amie qu'étais Brandee. Une chose était sûre ça n'allait sûrement pas lui plaire