J'étais seule assise dans ma chambre, Brandee étant parti chez un mystérieux inconnu. Est-ce que c'était un de ces gars sexy qu'elle avait rencontré durant la journée ou si s'était encore son demi frère, Julian avec lequel elle prétendait ne jamais avoir couché. Vous savez quoi ? J'ai des oreilles moi et j'entends très bien les bruits dans la chambre d'à côté. Enfin bref, j'avais été condamné à passer une soirée seule. J'admets être solitaire parfois, mais un samedi soir à regarder le plafond n'était pas vraiment le samedi soir de mes rêves. Et puis, quoi encore, les voisins d'à côté faisaient une petite fête et nous n'entendions plus que leur musique à des kilomètres à la ronde. J'allas chez eux puis cogna dans la porte, mais lorsque quelqu'un répondit, il avait l'air tellement dans les vapes qu'il ne répondait même pas. Il avait surement trop bu ou carrément trop prit de drogue. J'abandonnas donc toute idée de le résonner. Me revoilà dans ma petite chambre du Downtown Los Angeles, à tourner en rond dans la petite pièce avec tout le bruit qui sortait de l'appartement d'à côté. Rendu à 7 heures le soir, j'en avais vraiment marre alors je pris donc mon courage à deux mains puis m'habilla pour sortir. La question était, ou est-ce qu'une fille comme moi irait passer son samedi soir, toute seule ? Allez Sunee ça ne doit pas être si compliqué que ça de savoir ou sortir un samedi soir. Ou est-ce que Brandee sortirait elle ? Au Shatto 39 Lanes ? Non jouer au bowling toute seul c'est complètement nul. Au Los Angeles Live Steamers ? Non pas question d'aller en boite seule et de risquer de rencontrer des ennemies de Brandee alors qu'elle serait complètement seule. J'opte pour le House of blues, c'est tranquille et on te sert la boisson à volonté que demander de plus hein ? Alors, j'y allas en taxi pour ne pas s'en revenir en voiture avec de la boisson. Dès que j'entras dans le bar, je vit Fizgeral. Je l'ignoras complètement puis passa à côté de lui sans dire un mot. Je n'avais aucune idée de la raison qui l'avait poussé à venir ici. Ce n'était pas les club branchés qu'il fréquentait habituellement. J'alla donc m'asseoir sur un banc près du barman.

« Une margarita s'il vous plait »
« Et une margarita pour la demoiselle »

Quelques verres plus tard et un sentiment de vertige plus tard, un drôle de monsieur s'assit à côté de moi. Il commençait vraiment à me regarder bizarrement, un vrai pervers, mais je me suis taie. On ne sait jamais peut-être qu'il était juste un peu cinglé jusqu'au moment ou il ouvra la bouche pour parler.

« Dit ça te dirait de venir chez moi ? »
« Non, jamais, même pas en rêve »
« allez viens bébé »

Sunee ne savait pas vraiment comment se défendre. Fizgeral alla vers elle, il donna un coup- de-poing sur le visage de l'homme en question. On le sortit de force du bar. J'alla le rejoindre dehors, me demandant vraiment ce qu'il lui avait pris.


« Non mais qu'est ce qui t'a pris de faire ça ? ».

Il fallait vraiment qu'il se prenne pour un dur de dure, ça ne marchait pas avec moi. Enfin je crois... Il y a des jours ou il me rend complètement folle et des jours ou j'avais tellement envie de lui.

Qu'est-ce que je faisais ici ? Quelle idée avait pu se passer dans ma tête pour que je vienne ici ? Franchement, ce n'était nullement le genre d'endroit où j'avais l'habitude d'aller. Vous vouez, j'étais plutôt le genre de mec à n'aller que dans des soirées branchées, le genre d'endroit ou tout le monde regarde ce que vous portez et qui vous êtes. Enfin dans ce genre de soirée, tout le monde me connaît, tout le monde sait qui je suis car le nom de Walkfield ça ne s'oublie pas de si tôt. Dans ce genre de fête j'étais donc le roi, celui qui ne devait jamais chercher longtemps une fille avec qui passer la soirée. C'était plutôt le contraire, je devais choisir avec laquelle de ses filles je préférais partir. Cela changeait selon mon humeur ou l'alcool que j'avais bu car j'essayais toujours de battre mon record de boire de plus en plus jusqu'à peut-être finir dans un ravin mais je voulais y arriver. J'étais jeune et d'une insouciance folle, je faisais partie de cette jeunesse dorée qui avait toujours vécu avec une cuillère dorée dans la bouche, la crise je ne connaissais pas ce mot et tant mieux pour moi. Alors, pourquoi est-ce que je me trouvais dans ce bar assez miteux à la place d'être dans une de ses merveilleuses soirées ? Et bien la réponse est des plus simples j'ai laissé un ami choisir notre lieu de sortir et je remarque maintenant à quel point j'ai eu tord. Vous savez, dans la vie on a des gens qui dominent et d'autres qui doivent toujours être dominé et c'est la dernière fois que je laisse un ami choisir où nous sortons. Il m'avait dit que ça serait génial et surtout que ça me changerait de mes soirées habituelles. Je l'avais donc écouté, choisissant une tenue assez décontractée avant de monter sur ma moto. Je n'allais pas venir en Ferrari dans ce genre d'endroit, je n'étais pas complètement fou. Je voulais garder ma Ferrari en bon état alors j'étais venu sur ma jolie moto et puis avec quelques verres dans le nez cela promettait d'être plus que passionnant.

Enfin, j'étais arrivé sur les lieux et j'eus une envie folle de tuer mon ami. Celui-ci venait de m'envoyer un message me disant qu'il ne pouvait nullement venir car il avait un empêchement. Par empêchement entendez bien entendu une fille qu'il avait trouvée mais vu son niveau je me demandais même s'il n'avait pas engagé une prostituée. En tout cas une chose était sur c'est qu'il allait le payer cher, on ne m'abandonnait pas dans un bar minable comme cela surtout si c'était pour se faire un bon coup. Non mais il se prenait pour qui. J'en connais un qui n'aura plus sa place pour travailler demain matin. J'étais du genre à me venger des salles coups que l'on me faisait. J'avançais jusqu'à bar, prenant quelque chose à boire et surtout ne vouant personne avec qui je pourrais passer une bonne soirée. Je retournais vers l'entrer attendant de voir qui pourrait bien faire l'affaire mais ne trouvant personne, je restais là las. Et puis, ce fut là qu'elle arriva. Magnifique, voilà le mot qui la désignait le mieux, une vraie beauté tout ce que l'on pouvait désirer. Et elle passe à côté de moi, aucune envie de passer du temps avec moi. Je comprenais un peu pourquoi tout cela était tellement compliqué et ambigu. Je l'avais regardé me nier complètement aller jusqu'à bar et se faire draguer. Je détestais cela, surtout que le type en question état aussi vieux que son père. Non mais, il allait lui faire du mal, c'est ce que j'étais en train de penser. J'étais presque sûr qu'on allait lui faire du mal. Je voulais la protéger, c'est ce que je voulais plus que tout. A cet instant quelque chose de bizarre se passa en moi. J'aurais du rester là à ma place, ne pas me mêler de ce qui se passait devant mes yeux. Nous n'étions rien l'un pour l'autre du moins officiellement alors pourquoi cette rage m'envahissait ? Sans doute parce que je n'aimais pas voir des types dans son genre lui tourner autour. Et puis cette phrase, qui changea tout, il voulait la violer et je ne le laisserais nullement faire. Alors, j'avais été jusqu'à ce vieux pervers et je l'avais frappé de toutes mes forces. Il avait vraiment dû avoir mal et maintenant je me retrouvais dehors assis sur le trottoir essayant de me calmer. Mais il y avait une chose que je n'avais pas prévu c'est que la charmante demoiselle vint me voir. Pourquoi avait-elle fait cela c'est ce que je me demandais mais je me demandais encore plus ce que j'allais bien pouvoir répondre à sa question. Je ne le savais pas encore moi-même ou plutôt je faisais tout pour ne pas le découvrir.

« Ce qui m'a pri ? Je n'en sais rien mais tu pourrais au moins me remercier, je viens de t'éviter d'être violé par un pervers. Je n'allais pas le laisser te traiter comme ça tu mérites vraiment mieux que ce genre de gars. J'ai voulu te protéger sans doute enfin vu comme ça à l'air de te faire plaisir je ne suis pas prêt de recommencer. »

Terrible mensonge, si la situation se reproduisait, j'agirais de la même façon car je ne pouvais vraiment laisser personne lui faire du mal. Jamais je ne pourrais l'accepter et c'est sans doute cela qui me tue. Je me tournais vers elle lui montrant de la main la place sur le trottoir à mes côtés avant de me remettre à parler.

« Tu n'as rien j'espère, il ne t'a pas fait de mal ? »

« Ce qui m'a prit ? Je n'en sais rien mais tu pourrais au moins me remercier, je viens de t'éviter d'être violé par un pervers. Je n'allais pas le laisser te traiter comme ça tu mérites vraiment mieux que ce genre de gars. J'ai voulu te protéger sans doute enfin vu comme ça à l'air de te faire plaisir je ne suis pas prêt de recommencer. »
« Bah si c'est ce que tu veux, merci »

Dit-elle avec un ton et un sourire sarcastique. Cette façon qu'il avait de me répondre. Il était si arrogant, ça avait le dont de m'exaspérer. Je lui avais demandé ça simplement parce qu'il n'avait pas l'habitude de faire des choses aussi gentille avec moi. Il me détestait et ça paraissait, dans sa voix et dans son visage. Et depuis quand il pourrait choisir mes petits copains. Je n'étais pourtant pas sa petite et surement pas sa future petite amie alors il ne choisirait jamais pour moi. Jamais nous n'aurions un histoire ensemble, nous étions trop différent l'un de l'autre. Nous avions couché ensemble une seule fois, mais c'était une erreur de parcours. Et puis quoi encore, lui, vouloir me protéger ? Il protègerait plus sa pire ennemie que moi-même. Je n'étais qu'une fille parmi tant d'autre pour lui. Je n'étais qu'une fille avec qui il avait couché un soir ou il avait trop bu. Malgré tout, il m'attirait va s'avoir pourquoi. Cet homme était arrogant, un riche et égoïste, rien par rapport à moi. Il avait surtout le dont de me regarder avec un air de je suis parfait. Je ne tarda pas à lui répondre.

« Non mais tu croyais que j'allais me laisser faire. Ok oui je suis pas mal plus petite et pas mal moins forte mais j'aurais pu simplement m'en aller et il ne m'aurait surement pas suivi. Mon genre de gars ? Qui, qui te dit que ce n'était pas mon genre de gars ? De toute façon qu'est ce que t'en sais ? Mon genre de gars c'est quoi pour toi, toi-même ? Ou une sorte de mini-moi ? Ça ne marche pas avec moi. Tu passais surement une soirée seule dans un bar et tu t'es dit et pourquoi j'en profiterais pas pour coucher avec elle. Tu te fou bien de moi Fiz, de toute façon, tu le sais je ne suis pas un joujou comme te ex super bien maquillé et refaite de la tête au pied… Qui serait prête à tout pour être dans ton lit »

Je voulais parfois lui sauter dessus à cause de son arrogance mais en même temps j'avais tellement envie de l'embrasser. Comment pouvait-on aimer et détester en même temps ? Pourtant c'était bien ce que je ressentais mais je ne voulais pas lui démontrer ma faiblesse pour lui. Il voudrait surement m'avoir dans son lit encore une fois. Et, pour la première fois de ma vie, je n'allais pas céder. On dit qu'il faut bien une première fois à tout. Lorsqu'il me fit signe de venir m'assoir à côté de lui je le fis, mais après réflexion, pourquoi est-ce que je l'avais écouté ? Pourquoi est-ce que je n'avais pas fait comme j'aurais fait d'habitude ? Écouter ma tête pour une fois. Ne pas laissé mon cœur me guider.

« Tu n'as rien j'espère, il ne t'a pas fait de mal ? »
« Il ne m'a pas fait de mal franchement, je suis resté 2 minutes à ses côtés. C'est quoi toutes ses questions depuis quand tu t'intéresse à moi hein ? et puis tu sais quoi, je m'en vais »

Puis je me leva et marcha un peu dans la rue loin, de lui. Puis je me souvenais du gars du bar. Et s'il voulait vraiment me violer ? J'étais alors très faible pour lui, une cible facile. D'une certaine façon, être avec Ken m'aiderait probablement. J'avais vraiment peur de cet homme même si je prétendais le contraire et si Fizgeral avait raison finalement. Alors je fit demi tour puis retourna voir Fiz. Je croyais qu'il serait parti mais il était resté là sur le trottoir va savoir pourquoi. J'alla m'assoir à côté de lui sur le trottoir. Il avait raison finalement de s'en faire pour moi. Puis je le regarda droit dans les yeux et ajouta…

« Tu sais quoi ? T'avais raison… Je peux pas vraiment repartir chez moi toute seule… Tu pourrais me raccompagner ?»

Et un ton sarcastique et puis, je m'étais montré assez gentil quand même, je l'avais sauvée d'un pervers qui ne voulait qu'une seule chose d'elle : son corps. Cela ne me plaisait pas qu'un garçon la voit comme un morceau de viande même si j'étais persuadé que dans son esprit elle pensait que je ne la voyais que comme cela. Malheureusement pour moi, ce n'était pas la vérité, je n'arrivais pas à la voir comme un morceau de viande, je n'arrivais pas à la voir comme je voyais la plupart des filles sans grands intérêts avec qui je couchais. Je n'étais pas souvent un garçon très sympa avec les filles mais je m'en moquais car pour moi elles n'avaient pas grands intérêts, c'était simplement des demoiselles avec qui je passais une nuit ou deux. Des fois plus mais je n'avais jamais vraiment aimé une fille, enfin si, un peu mon ancienne copine mais avec elle, c'est comment dire plus compliquer qu'avec toutes les autres. C'est : je te quitte, je te reprends, je me dispute. Enfin, je n'avais pas très envie de penser à elle d'ailleurs je ne lui avais pas été très fidèle mais cela n'avait pas d'importance. Pour l'instant tout ce que je voulais, c'est faire tomber la rage que j'avais eue contre ce type et cette peur qu'on lui fasse du mal. C'était étrange quand même, je pouvais tellement la détester par moment. Enfin ce n'était pas elle que je détestais mais le fait que j'apprécie sa compagnie. Elle était vraiment trop différente de moi, j'étais riche et elle était pauvre, j'étais populaire et elle tout le contraire. Alors qu'est ce qui me poussait à me comporter de la sorte ? A vouloir la protéger tout en ne voulant pas d'elle. Tout cela était vraiment trop compliqué pour que j'arrive à le comprendre. Est-ce que j'aurais mieux fait de la laisser se débrouiller seule ? Je ne pense pas et puis de toute façon je n'aurais pas pu m'empêcher de frapper cet abruti pour ce qu'il s'apprêtait à faire. Elle se mit à parler et moi je me mis à rire. Je pouvais être un sale gosse si je le voulais quoique dans mon cas, c'était plutôt être le type parfait. Les vilains garçons plaisaient toujours plus surtout quand ils avaient été capitaine de leur équipe de Hockey au lycée et qu'en plus de cela il avait une cour de filles plus que grandiose.

« Ce type n'est pas ton genre car je suis sûr que les pervers ce n'est pas ton genre. Il aurait été capable de pas mal de choses et tu le sais aussi bien que moi. Et il y a certaine chose que je remarque comme ton faible pour les grands, assez musclés, les cheveux châtains clairs et des yeux bleus dans lesquels tu aimes te perdre. Je suis un observateur. Et qui te dit que tu sais tout de moi, qui te dit que la seule raison pour laquelle je suis venu te sauver c'est parce que je te voulais dans mon lit. D'ailleurs ce n'est absolument pas ce que j'avais en tête. Je sais très bien que tu n'es pas comme elle. De toute façon c'est moi qui aie rompu avec elle et puis pourquoi je te parle de mon ex ? Tu ne sais pas tout de moi Sunee. Et arrête de me prendre pour un mec ne pensant qu'au sexe je peux penser à pleins d'autres choses. »

Heureusement qu'elle ne savait pas tout de moi. Elle ne savait pas que je regrettais amèrement ce qui s'était passé entre nous cette nuit-là. D'habitude, je n'accordais aucune importance à la fille avec qui je finissais la nuit mais cette fois-là cela avait été différent. Je n'aurais jamais dû coucher avec Sunee car elle n'était pas ce genre de fille et que je m'en voulais de l'avoir faite passée pour tel. Enfin personne n'était au courant ce qui pour moi était la meilleure des choses. Certains de mes amis pourraient premièrement se moquer de moi pour avoir choisi une non-populaire et puis, je n'avais pas envie qu'il pense qu'elle était le genre de fille à coucher pendant des fêtes. Au fond je n'étais pas un aussi sale type qu'elle le pensait mais il était tellement plus facile de me prendre pour le pire des salauds de toute façon je me moquais de son avis autant que je me moquais d'elle. Pourquoi je m'intéresse à elle, je n'en avais aucune idée mais une chose était sur c'est que je ne voulais pas qu'elle s'en aille.

« Je n'ai même pas le droit de te demander si tu vas bien. Mais je ne m'intéresse pas à toi, comment veux-tu que je m'intéresse à toi, tu l'as si bien toi-même, tu n'es pas une barbie. Parce qui si on écoute ce que tu penses de moi je ne suis qu'un petit fils à papa superficiel. »

Je me sentais attaquer alors je répliquais comme d'habitude. C'était ma façon d'être et puis elle avait une si piètre estime de moi que s'en était inimaginable. Cela ne devrait pas me blesser normalement mais rien n'était normal lors que je me retrouvais en sa compagnie pour mon plus grand malheur d'ailleurs. Je restais là, assis sur le trottoir car tout ce que j'avais envie de faire c'était boire ou plutôt oublier toutes ses choses qui assaillaient ma tête dès que je me mettais à penser à elle. Tout ce qui faisait que je n'étais pas le pire des salauds avec elle. Les choses pouvaient être tellement étrange parfois. Alors que j'étais toujours complètement perdu dans mes pensées, je la vis s'asseoir à mes côtés et me regarder droit dans les yeux. C'était tellement étrange car j'avais comme l'impression que quelque chose c'était passé pendant cet échange et puis elle avait avoué que j'avais raison. Chose à laquelle je n'étais nullement préparé.

« Est-ce que tu viens de dire que j'avais raison ? Oh si c'est cela répète-le encore. Cela fait tellement de bien de voir que tu as remarquer ma suprématie. Il est vrai que ça serait vraiment imprudent que tu rentres seule. Par contre, la question est est-ce que j'ai envie de te raccompagner chez toi ? Tu me demandes de t'accompagner, tu n'as plus peur que je te saute dessus ? »

« Ce type n'est pas ton genre car je suis sûr que les pervers ce n'est pas ton genre. Il aurait été capable de pas mal de choses et tu le sais aussi bien que moi. Et il y a certaine chose que je remarque comme ton faible pour les grands, assez musclés, les cheveux châtains clairs et des yeux bleus dans lesquels tu aimes te perdre. Je suis un observateur. Et qui te dit que tu sais tout de moi, qui te dit que la seule raison pour laquelle je suis venu te sauver c'est parce que je te voulais dans mon lit. D'ailleurs ce n'est absolument pas ce que j'avais en tête. Je sais très bien que tu n'es pas comme elle. De toute façon c'est moi qui aie rompu avec elle et puis pourquoi je te parle de mon ex ? Tu ne sais pas tout de moi Sunee. Et arrête de me prendre pour un mec ne pensant qu'au sexe je peux penser à pleins d'autres choses. »

Lui non plus ne me connaissait pas. Pourtant, il avait raison pour la description de l'homme parfait, mais comment pouvait-il faire ? Il m'observait pour vrai ? Depuis quand c'était son genre de m'observer. J'étais qu'une fille parmi tant d'autre. Ah oui, j'oubliais que ce qu'il lui plaisait chez une fille c'était sa façon de compter jusqu'à 5. 3,1,2,5,4 ? C'est bien ca ? Ou c'était surement pour son physique ? Pourtant, si je n'étais pas l'une de ces filles qui plairait à papa alors pourquoi il m'observait avec autant d'attention? La question tournait sans cesse dans ma tête. Il ne me connaissait pas lui non plus parce que moi ce que je regardais chez un homme ce n'était pas son physique mais sa personnalité. Peut-être que je n'étais pas une de ces Barbies sans intérêt. De toute façon, je savais pertinemment qu'il n'avait jamais vraiment aimé une de ces filles. Elles se ressemblent toutes de toute manière. Je sais par expérience comment une soirée à parler de rouge à lèvre et de robes n'était pas amusant pour un garçon. À quoi bon être super belle si a 50 ans on est toute moche. Alors la aucun garçon ne voudront de vous car vous ne serez pas intelligente. Une vraie cloche d'eau. C'est comprenable que je crois ça de lui, la première fois que je l'ai vu je le détestait, je bois une fois avec lui et me voilà dans son lit, sans vêtement. J'aimerais croire le contraire croire, qu'au fond de lui, il avait du bon. C'était à cause de la manière qu'il agissait simplement que je le voyais ainsi. Si ce n'est pas comme il est pour vrai, et bien qu'il me le prouve simplement. Qu'il passe la soirée à être gentil et on verra, mais c'était la dernière soirée que je lui accordais. J'en avais marre de ses conneries.

« Explique-moi, Ken comment ça se voit simplement en regardant quelqu'un leur goût pour les hommes ? Qui, qui te dit que je n'aime pas mieux les rats de bibliothèque petit aux cheveux blond et aux yeux bleu ? De toute façon j'aime mieux pas avoir à entendre parler de ton Ex ça tombe bien non ? »

Je soupira, pourquoi ne voulais t'il pas avouer qu'il m'aimait bien comme amie, surement parce qu'il ne serait pas capable d'avoir des amies filles s'en coucher avec elle. Ah oui c'est vrai il avait déjà couché avec moi. Allons-y alors, soyons amis.

« Je n'ai même pas le droit de te demander si tu vas bien. Mais je ne m'intéresse pas à toi, comment veux-tu que je m'intéresse à toi, tu l'as si bien toi-même, tu n'es pas une barbie. Parce qui si on écoute ce que tu penses de moi je ne suis qu'un petit fils à papa superficiel. »
« Je ne sais ne te connait peut-être pas au complet, mais je sais que si je suis aussi ordinaire et s'en intérêt, tel que tu m'as décrit. Pourquoi tu perdrais ton temps à discuter avec moi, au lieu d'aller boire comme t'aime si bien le faire. Ok, si tu ne penses pas qu'au sexe et à l'alcool, dit-moi qu'est ce t'aime dans la vie. Supposément que je ne te connais pas alors surprend moi »

Il m'exaspérait pourquoi est-ce que je lui accordais autant d'importance ? Pourquoi est ce que je le laissais entré dans ma vie. Moi qui ne laissais qu'un nombre minime de personne entrées dans ma vie. Il me faisait perdre la raison. J'étais tellement raisonnable habituellement mais quand il était dans le coin. Rien n'allait mon esprit ne savait plus s'il devait avancer ou reculer. C'est l'une des raisons de mon départ même si j'étais revenue. Je le regardais dans les yeux et ses yeux étaient tellement beau, bleus comme le ciel, et ses muscles, son corps et ses cheveux châtain qui brillaient habituellement au soleil.

« Est-ce que tu viens de dire que j'avais raison ? Oh si c'est cela répète-le encore. Cela fait tellement de bien de voir que tu as remarquer ma suprématie. Il est vrai que ça serait vraiment imprudent que tu rentres seule. Par contre, la question est est-ce que j'ai envie de te raccompagner chez toi ? Tu me demandes de t'accompagner, tu n'as plus peur que je te saute dessus ? »
« Fiz, demande moi pas de le répéter je te l'ai déjà dit une fois c'est bien assez. Si j'ai compté assez pour que tu me sauves la vie tout à l'heure pourquoi tu laisserais tombé ici me laissant seule avec ce malade ? Et puis s'il te plais Fiz fait ça pour moi »

Au cours de la ma vie j'avais remarqué qu'il existait trois genres de personnes qui m'entouraient. Les premières et les plus répandues étaient les petits chiens, ceux qui vous suivent, qui vous écoutent, qui vous prennent pour dieu pour qui vous êtes tout et qui serait capable de tout pour avoir qu'une petite faveur de votre part. Les autres ce sont les égaux où du moins ce qui s'en rapproche le plus de moi, les rois et les reines ceux qui ont le pouvoir. Et puis il y a les rebuts de la société ceux qui me haïssent pour tout ce que je représente qui pense que c'est à cause de garçon comme moi que le monde ne peut pas tourner droit. Que je renchéris sûr des millions de générations où l'argent dicte le monde ce qui est un peu vrai d'ailleurs. Je suis ce que je suis car l'argent achète tout et n'importe quoi, que quelqu'un pourrait faire n'importe quoi pour être ami avec quelqu'un qui en a. Mais ses trois groupes de personnes ont un seul trait en commun. Aucune de ces personnes ne sait qui je suis vraiment. Ils se fient simplement à l'image que je renvois et une image ne renvoi pas toujours la vérité. On me prend pour un gars génial, un dieu et un pauvre crétin en même temps. Qu'elle était la bonne version de moi ? Je crois qu'il n'y en aucune qui est bonne mais une image c'est tellement facile à crier, il est facile de faire croire aux autres qu'on est une personne complètement différente de celle que l'on est au fond. J'ai pri ce monde pour ce qu'il est une scène où il faut jouer un rôle pour ne pas se faire prendre pour un fou ou pour ne pas être en bal de l'échelle sociale. La popularité ne s'obtient que par obstruction de tout sentiment, il faut plaire c'est la clé du sucés et des fois il faut même le faire à tout prix. Dans un autre monde, j'aurais pu être un type complètement différent mais dans ce monde-ci j'étais l'apollon. Le garçon que chaque fille voulait, celui qui comptait parce qu'il avait de l'argent, un nom, du pouvoir et surtout qu'il s'était créer un cercle sociable plus grand que la circonférence de la terre en partant de l'équateur. J'étais donc toujours aussi attendant qu'elle me réponde même si rien de ce qu'elle dirait ne changerait quelque chose. Vu qu'elle entrait dans la troisième catégorie, celle des gens qui ne pouvaient pas me voir en peinture parce que j'avais certaines choses qui lui manquaient et qu'en plus j'étais diablement sexy. Je l'écoutais parler et le premier mot qu'elle prononça ne faisait que confirmer ce que je pensais. J'avais droit à un nouveau Ken. Franchement j'étais beaucoup plus joli que cette poupée et en prime je ne serais pas fidèle toute ma vie à une barbie.

« Déjà je ne m'appelle pas Ken, t'aimerais pas que je t'appelle Blondie sans cervelle remarque je crois que pour la cervelle t'en a une. Et puis je suis observateur et j'ai une sorte de talent pour voir quel genre de personnes attirent qui. Et puis un grand, musclé, aux cheveux châtains clairs et au yeux bleus t'en as un juste devant toi. Cela tombe parfaitement bien. »

Je n'arrivais pas à passer plus de dix minutes sans me comporter un peu méchamment. Je ne voulais nullement me montrer trop gentil et c'est surtout que je me demandais qu'elle serait la tête de mes amis et amies s'il me voyait ainsi. Je devais être un salaud c'était comme si j'étais prédestiné à cette place même si au fond j'aurais pu être un chouette type. Blondie comme je la surnommais depuis le fameux Ken se remettait à parler et une chose est sûre c'est qu'elle n'avait pas tort sur un point. Pourquoi est-ce que je parlais avec elle alors qu'elle était sans intérêt et même le contraire des personnes avec qui je reste d'habitude. C'est peut-être cela qui faisait que j'aimais bien sa compagnie du moins lorsque nous n'étions que deux. C'était intéressant de voir une fille qui ne pense pas qu'à la tenue qu'elle va porter.

« Tu es vraiment loin de me connaître au grand complet. Il est tellement plus facile de juger les gens que de savoir qui ils sont. C'est ce que je me demande toujours pourquoi est-ce que je te parle alors que je pourrais aller boire à l'intérieur. Peut-être parce que pour une fois je n'ai pas envie de passer ma soirée à boire et trouver une fille avec qui je coucherais et qui partirait dès le lendemain matin. Peut-être parce que je veux faire une bonne action. Ou peut-être pour une tout autre raison. Au fond j'ignore pourquoi je suis là à te parler sans doute le destin. Si tu veux que je surprenne il faudrait aller autre part car ici ce n'est pas vraiment le lieu idéal. La seule façon que j'aurais de te surprendre ici c'est de t'embrasser mais tu n'aimerais vraiment pas. »

J'étais sûr qu'elle me frapperait jusqu'à la mort si j'essayais de l'embrasser. Il est vrai que ça serait tellement facile mais je n'en avais pas envie. Enfin si je voulais l'embrasser mais pas si elle ne le voulait pas. Je devais vraiment être en train de perdre la raison. Je voulais embrasser une fille qui en tant normal ne m'aurait même pas intéressée un tout petit peu. Alors, pourquoi est-ce que tout se passait différemment aujourd'hui ? Sunee se trouvait à côté de moi et cela me faisait rire d'une certaine façon qu'elle soit partie et revenue en aussi peu de temps. Je devais être moins pire qu'elle le pensait pour rester à mes côtés. Du moins c'est ce que je pensais. Lorsqu'elle se mit à parler, je laissais échapper un petit rire, j'avais bien envie qu'elle répète que j'avais raison car c'était une chose assez rare qui venait de sortir de sa bouche.

« Oh répète-le, ça m'a fait tellement plaisir d'entendre ses mots sortir de ta bouche. Tu as avoué que j'étais le plus fort, c'est une chose rare de ta part. Je ne sais pas tantôt j'étais de bonne humeur et puis, je ne sais même pas pourquoi je suis venu t'aider mais là tu ne me donnes pas vraiment d'argument qui me donne envie de t'aider. Bon vu ton si gentil s'il te plait je vais peut-être faire une bonne action. Je veux bien te raccompagner chez toi à une seule condition que tu me suives d'abord dans un autre lieu, les yeux bandés. Tu veux que je te prouve que tu ne connais pas tout de moi alors laisse-moi te surprendre. »

« Déjà je ne m'appelle pas Ken, t'aimerais pas que je t'appelle Blondie sans cervelle remarque je crois que pour la cervelle t'en a une. Et puis je suis observateur et j'ai une sorte de talent pour voir quel genre de personnes attirent qui. Et puis un grand, musclé, aux cheveux châtains clairs et aux yeux bleus t'en as un juste devant toi. Cela tombe parfaitement bien. »

J'avais toujours appelé Fiz, ainsi. C'est pas de ma faute s'il ressemblait a Ken. Il était comme mon Ken que j'avais enfant quand je jouais encore à la barbie, beau, grand, muslé et aux yeux bleus. Bien sur il trompait toujours barbie avec sa meilleure amie. Comme les poupées de l'enfance pouvait ressembler à la réalité d'aujourd'hui. C'était si beau de voir à quel point un simple jouet pouvait montrer ce qu'était la vérité. Même si ce n'était qu'un jouet, Ken, elle voyait en Ken, une personne différente mais l'image qu'il dégageait était tellement superficielle. La façon qu'il lui parlait aujourd'hui n'était pas cette personne. Il n'était pas comme d'habitude. Elle avait une vraie conversation avec lui. Bon ok, des fois se moquait d'elle pareil mais c'était à la limite du correct. J'adorais la personne qu'il devenait devant elle. Le nouveau, Fiz, celui qui était seul avec elle. Parce quand il était avec d'autre personne il était différent, un autre homme. Un homme avec lequel je pourrais tomber amoureuse. Il était si gentil, calme et drôle à la fois, mais comment avait-il changé en si peu de temps ? Et puis, c'était vrai qu'il avait des beaux yeux. Même qu'elle se perdait dans ceux-ci. Il fallait que je revienne à la raison, il n'était pas mon prince charment.

« C'est pas de ma faute si tu me fait penser à Ken. C'est pas voué à tout le monde de te ressembler Fiz. C'est vrai que j'en ai un. J'ai le goût de te sauter dessus tellement tes mon genre de gars. Embrasse-moi Ken, embrasse-moi. »

Dit-elle d'un ton complètement sarcastique. Je me mit à rire, bien sure je plaisantaid. Enfin c'est ce je voulais avoir l'air. De tout façon, lui il ne tomberait jamais amoureux de moi. Je ne plairais pas à ses parents et à ses amis, mais bien sure pour moi, ça ne comptait pas, je me fiche de ce que les gens peuvent bien dire de moi. Je suis unique et non une barbie préconçue. Pourquoi est-ce que pour une fois il ne pourrait pas prendre une fille comme elle est ? Même si elle n'est pas la reine de la promo. Bon il ne fallait surtout pas que je tomber en amour avec lui. Il n'était son genre de toute façon. Je n'ai jamais aimé les Bad boy et les Ken. Je voulais un homme complètement sain. Je n'étais cependant jamais tombé amoureuse. J'avais déjà eu des amourettes d'un soir mais jamais le grand amour. Alors j'avais de la difficulté à percevoir ce que je ressentais à se moment préci. Les papillons dans le ventre, je n'avais jamais ressenti ca au par avant pourtant avec lui je les ressentais.

« Tu es vraiment loin de me connaître au grand complet. Il est tellement plus facile de juger les gens que de savoir qui ils sont. C'est ce que je me demande toujours pourquoi est-ce que je te parle alors que je pourrais aller boire à l'intérieur. Peut-être parce que pour une fois je n'ai pas envie de passer ma soirée à boire et trouver une fille avec qui je coucherais et qui partirait dès le lendemain matin. Peut-être parce que je veux faire une bonne action. Ou peut-être pour une tout autre raison. Au fond j'ignore pourquoi je suis là à te parler sans doute le destin. Si tu veux que je surprenne il faudrait aller autre part car ici ce n'est pas vraiment le lieu idéal. La seule façon que j'aurais de te surprendre ici c'est de t'embrasser mais tu n'aimerais vraiment pas. »
« Comment-tu veux que je te connaisse si tu ne veux pas me laissé une chance de te connaitre. Ok, allons-y alors. »

J'avais envie de lui dire aller, embrasse moi. Mais je me suis, je laisse tombé. Ce ne serait pas sain d'avoir une aventure avec le jeune homme. Ce n'est pas dans mes habitudes pourtant de m'attacher aussi vite. Elle était vraiment surprise qui lui demande de venir avec lui dans un endroit secret. Sunee reviens sur terre, ça n'existe pas les prince charmant, ce serait surement dans sa qu'il t'emenera.

« Oh répète-le, ça m'a fait tellement plaisir d'entendre ses mots sortir de ta bouche. Tu as avoué que j'étais le plus fort, c'est une chose rare de ta part. Je ne sais pas tantôt j'étais de bonne humeur et puis, je ne sais même pas pourquoi je suis venu t'aider mais là tu ne me donnes pas vraiment d'argument qui me donne envie de t'aider. Bon vu ton si gentil s'il te plait je vais peut-être faire une bonne action. Je veux bien te raccompagner chez toi à une seule condition que tu me suives d'abord dans un autre lieu, les yeux bandés. Tu veux que je te prouve que tu ne connais pas tout de moi alors laisse-moi te surprendre. »
« J'ai pas bien bien le choix de toute façon. »

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